DES ETRES DE LUMIERES

LE REGARD DES AUTRES
LE REGARD DES AUTRES

REGARDER

LES AUTRES

 

      Encore une fois ma pensée suit son chemin et une image se fait jour en moi. Et si je regardais les autres comme un connaisseur découvre un objet dans une brocante. Personne n’a su voir sa valeur.

Mais lui sait le trésor qu’il représente. Une fois restauré cet objet aura retrouvé son inestimable valeur. Derrière nos apparences ne sommes-nous pas ces trésors que seuls les yeux du cœur peuvent découvrir, deviner ?

     Et je continuais à penser qu’il fallait apprendre à se regarder les uns les autres comme des trésors que personne ne voit ; Comme le feu qui couve sous la cendre, jeter en eux des paroles de vies comme on jette des brindilles pour raviver leur feu ; découvrir en eux comment à travers leurs faiblesses ils cachent leurs plus profonds désirs

QU'EST-CE-QUE POUR MOI DES ETRES DE LUMIERE ?

 

ON POURRAIT DIRE AUSSI QUE DE LA LUMIERE JAILLIT LA VIE

 

OR "la vie nous est donnée à portée de la main. Il suffit de savoir regarder et de savoir sentir,

la vie est partout, tout autour de nous, dans la nature et aussi dans tous ceux qui nous entourent"

 

Tout comme une pierre précieuse, la lumière d'où jaillit la vie

est souvent bien cachée mais elle est là tout prêt à condition de savoir la reconnaître !

 

 

RECHERCHER CE QUI NOUS DONNE VIE, C'EST RECHERCHER L'INFINI
RECHERCHER CE QUI NOUS DONNE VIE, C'EST RECHERCHER L'INFINI
JESUS NOTRE DIEU LUMIERE ET VIE
JESUS NOTRE DIEU LUMIERE ET VIE

La création nous transporte dans sa contemplation naturelle, elle nous ramène au Créateur. Elle nous réconcilie avec Lui car nous oublions trop souvent  que nous ne nous sommes pas créés tous seuls.

                Il se donne à nous à travers ses Œuvres, et la nature respire de la Vie même de Dieu. Il suffit de contempler, les arbres, les montagnes, les fleurs et tant d’autres merveilles et ils nous montrent l’exemple en existant des bontés de la création. Le soleil réchauffe et fait croître, ainsi que la pluie et la terre se donnent  en nourriture à travers les racines, des plantes, des arbres et des fleurs. Aussi chacun a un rôle bien déterminé et nous ne savons que trop jusqu’où cet équilibre est menacé.

 

                 L’abandon à la providence, l’immuabilité du grand arbre majestueux et rempli de paternité, planté là, façonné par les saisons, nourri dans ses racines et rafraîchi par la pluie … quel exemple !

                  

L’arbre tend vers le ciel, il nous y emmène et son feuillage nous abrite comme un père nous embrasse et nous offre un refuge.

 

                L’arbre est silencieux, immobile, abandonné. Son unique but : celui d’exister, apporter de la fraîcheur, nous protéger du soleil, donner ses fruits ou même descendre jusqu’au sol ses branches comme un bon serviteur.

 

                Ainsi dans le silence, je m’arrête, j’observe et je respire la vie qui est devant moi. Le ciel est bleu ou gris, l’air léger ou le vent fort touchent mon cœur.  Si l’arbre vit, je vis aussi parce que j’ai mis en lui ma reconnaissance. Il éveille en moi un sentiment de paternité dans sa grandeur, sa hauteur, et je viens chercher en lui un instant de paix, de protection. Dans cette vie que je perçois de l’arbre, je retrouve ma relation à Celui qui nous a créés en même temps que la nature et qui dans un immense amour nous en a fait cadeau parce qu’ « Il vit que tout cela était bon … »

 

                   C’est de cette façon qu’il est possible de prendre conscience du paradis qui est en nous : un potentiel de « vie » qui n’appartient qu’à nous, voulu par Dieu et de façon unique car aucun être au monde ne pourra nous ressembler.

 

                   Peut-être l’ai-je dit de nombreuses fois, mais exister, n’est pas vivre, et on peut dire de quelqu’un qu’il existe mais qu’il n’est pas vivant.

 

 

 

 

 Il s’agit bien d’un mouvement d’un être à un autre, et d’un échange de dons qui fait que chacun se perçoit à travers l’autre. Si deux personnes se disent bonjour et se tendent la main, il n’y aura vie

Que dans la projection du cœur qui en se rajoutant au geste, au regard va transcender et transmettre le message d’amour de l’un à l’autre. Il en va de même pour un regard. Il peut être si vide de toute émotion et marquer tant d’indifférence ! Alors que dans l’amour, le cœur habille la pensée et la lumière qui jaillit dans les yeux est ce message du cœur dont la source est dans l’âme. Mystère de vie, invisible fontaine de lumière jaillissante, qui illumine les visages d’une lumière céleste venue de nos profondeurs.

 

                   Alors si tu rencontres sur ton chemin ces êtres de lumière,

Si tu te sens heureux, si tu sens comme une paix envahir tout ton être, alors il faut les suivre. En les regardant vivre, tu comprendras « la présence » . Elle traduit l’inexprimable, elle est ineffable douceur de celui qui se contente d’être là. Totalement habité de l’Amour qu’il a trouvé il n’y a plus en lui d’agitation, il n’a plus à chercher dehors ce qui était en lui-même. Il ne craint plus le monde et Dieu est dans son âme le Lieu Saint où il se repose. Et quand il parle tout est douceur, et si à la parole il ajoute le geste, c’est un baume d’amour qui vient et qui se donne. Et Jésus attirait ainsi à Lui tous ceux qui voulaient être consolés, rassurés, guéris. Il a fait des disciples, qui, comme lui se donnaient par amour et aujourd’hui encore Jésus est parmi nous.

 

                   Si tu cherches à aimer, comme ça, plonge en toi et souviens toi que ton cœur est la crèche où Jésus est venu. Notre cœur est pauvre, pauvre de ne pas savoir aimer. Notre cœur est pauvre parce qu’il a  perdu sa vraie richesse. Mais Jésus est là tout au fond de toi en attendant que tu trouves ta vraie pauvreté. Il est là, Il l’habite sans que tu t’en rendes compte.

 Mais un jour, tu sentiras ce vide qui nous inquiète. Il est cette absence trop longtemps supportée d’un Dieu qui ne cesse jamais de se faire désirer. Oui, il arrivera ce jour où malgré l’abondance tu n’auras toujours pas trouvé le bonheur que tu cherches. Alors tu comprendras qu’il ne suffit pas de posséder la terre entière pour trouver ce bonheur. Et tu comprendras alors que le plus riche est celui qui n’a rien, car son unique bien est là où est son cœur. Tandis que le riche est pauvre de ne plus entendre les battements de son cœur.