DES PENSEES POUR UN MONDE                                                     MEILLEUR

 

REFLEXIONS   TEMOIGNAGES  MEDITATIONS

 

Vendredi 15 Février 2008

 

 

            Aujourd’hui je me pose la question : « faut-il réveiller le corps médical sur la part indissociable du spirituel dans la maladie » ?

 

            Depuis des siècles la médecine a fait des progrès conséquents, mais elle se heurtera toujours au pourcentage de «  laissés  pour compte » auxquels on n’a pu appliquer  aucun remède ! Des maladies qui se jouent des traitements parce qu’elles ne sont quelquefois qu’une apparence de symptômes reconnus. Mais voilà, elles n’ont que l’apparence. La pathologie réelle,  est au fond de la personne elle-même, au fond de son être dans l’inconscient d’une vie souvent douloureuse, jalonnée de chocs émotionnels, dans une solitude concrète ou morale où les manques d’amour, de reconnaissance de la personnalité, les blessures de l’enfance ou de l’adolescence vont aboutir à la pathologie de la mémoire récente ou ancienne et ressurgir de façon désordonnée dans des corps sains, mais qui vont exprimer à leur façon les souffrances conscientes ou inconscientes, cumulées,  véritables causes de maladies existentielles.

 

            Bien entendu, vous me direz qu’il existe la psychiatrie, la psychologie, les sciences du comportement et je ne sais quoi encore, basées sur une grande connaissance de la nature humaine mais donc limitées elles-mêmes à l’humain, au visible. Or personne ne peut nier « la part invisible » qui réside dans l’homme et l’incidence importante du domaine spirituel, des miracles, et guérisons inexpliquées qui découlent de la Foi en un Dieu Vivant Créateur de tout l’homme et capable de connaître chacun dans le Mystère de la Personne. A travers le Renouveau Chrétien aujourd’hui,  les principaux mouvements charismatiques  ont été largement reconnus par PAU VI lui-même en 1975 lors du premier congrés international, « comme une chance pour l’Eglise », ensuite par notre  pape JEAN PAUL II, qui définit lui ces mouvements comme des « signes » du nouveau « printemps » cf, le livre « signes d’espérance » de Paul Joseph Cordes.

 

            Comment rester aveugles  et sourds  et comprendre que si la science a fait des progrès pour combattre les maladies, l’Eglise elle aussi témoigne à travers ces mouvements de chrétiens que l’Esprit Saint est à l’œuvre dans le monde de la même façon qu’à travers les Evangiles, et dans le monde entier des foules entières font l’objet  de guérisons multiples tout simplement parce qu’elles se tournent avec Foi vers le Christ Vivant qui a dit «Je suis venu sauver ce qui était perdu » et « si vous me demandez quelque chose en mon Nom, je le ferai »Jn 14, 14 ;

            Ainsi, l’Eglise elle aussi expérimente aujourd’hui la réalité vécue dans les Saintes Ecritures, et plus qu’actuelle à notre époque.

 

 

 Barbara Shlemon infirmière témoigne s’être engagée totalement dans un Ministère de Guérison auprés des malades par la prière, et dans son livre «Si vous aviez la Foi – la prière de guérison » Pneumathèque, nous affirme après s’être plongée dans la lecture des Saintes Ecritures « Alors je commençai à comprendre le pouvoir de guérison de Jésus Christ, il m’était difficile d’en rester là ; je me mis à lire les Ecritures et j’y découvris un grand nombre de textes portant sur des guérisons. Jamais je n’aurais  pensé  qu’une telle chose puisse se produire encore au xxe siècle. »

 

            Il est possible de citer un tout petit exemple d’une  petite fille retenue à l’hôpital pour anorexie. Les médecins ont tout essayé, pour avouer enfin à la maman que sa petite fille ne pourrait tenir longtemps sans s’alimenter. Or, la responsable de notre mouvement chrétien charismatique fut appelée en privé par la famille désespérée. Après une écoute auprés de la maman, il fut révélé que pendant sa grossesse cette maman s’était mise à faire un régime pour ne pas grossir. C’était tout simple. Dans la prière, la petite fille fut présentée à Jésus lui demandant de la visiter dans le sein maternel et d’effacer de sa mémoire de bébé le désire de la maman de ne pas s’alimenter pour ne pas grossir. La petite fille qui dans le sein maternel avait enregistré « qu’il ne fallait pas manger » continuait à appliquait un message enregistré dans sa mémoire d’enfant. Le message étant effacé par la prière et la Foi de croire que Jésus est vivant et vient exaucer nos demandes, la petite fille se mit à remanger normalement et put sortir de l’hôpital sans aucun danger ….Merci Seigneur. En tant que laïque engagée depuis 9 ans dans un mouvement charismatique où j’atteste avoir été témoin de nombreuses guérisons confirmées par les médecins et consignées dans des résultats de laboratoires irréfutables.

 

            Après avoir moi-même visité pendant 4 ans des malades en hôpital, et dans les maisons de retraite, je ne peux plus me taire et regarder ces souffrances multiples tant pour la maladie que pour la vieillesse et que dire des deux cumulées !

Quand nous sommes autant de chrétiens à désirer travailler en collaboration sous la plus grande vigilance de l’Eglise, avec le corps médical tout entier en accordant la Prière de Guérison reconnue comme un Ministère et un Apostolat à ceux qui la demandent, pourquoi la Force de l’Amour Venue d’en Haut et accordée à de simples personnes acceptant avec humilité de n’apporter que leur immense Foi n’est-elle pas au moins « expérimentée » ?

 

            Devant un océan de misère humaine, si la médecine et la recherche trouvent normal de balbutier et de connaître des échecs pour aboutir à des nouveaux traitements, quelles raisons valables s’opposeraient à ce que des personnes envoyées par l’Eglise puissent apporter, non pas seulement une présence chrétienne largement assurée par les Aumôneries, mais une chance supplémentaire de guérir là où on ne  peut plus rien, en envoyant en Mission un certain nombre de personnes capables d’offrir la prière à ceux qui la demandent.

 

           

 C’est pourquoi il est indispensable aujourd’hui que le corps médical tout entier reconnaisse la nécessité  d’œuvrer en totale collaboration avec le corps spirituel de l’Eglise.

 

Il est impossible que les hommes ne reconnaissent pas les mouvements de plus en plus nombreux d’hommes et de femmes convaincus des dons de guérisons accordés dans le monde entier par la Miséricorde du Christ, véritable signification de la Sainte Croix élevée sur le monde pour que chacun comprenne que le Christ en prenant les souffrances sur LUI, nous guérit de tous nos fardeaux. Quelle simplicité, quelles réalité, une évidence si mal perçue, et la preuve qu’il ne s’agit en rien de vouloir raisonner inlassablement pour prouver l’existence de Dieu, mais bien de le vivre en le laissant nous manifester par la Grâce de l’Esprit Saint, Invisible Force d’Amour pour chaque homme, quel qu’il soit et quoi qu’il aie fait.

 

Car il est important de revenir encore une fois sur l’existence de l’âme, dont Notre Dieu à notre insu est le Père et le Créateur, aussi agit-il envers nous comme un Père qui aime chacun de ses enfants et accorde son pardon et son aide celui qui demande sans crainte. « Tout ce que vous demanderez dans la prière, tenez-le pour obtenu et vous l’aurez » Mc 11, 24.

 

            Dans le livre de A. Castella parmi des textes choisis il est écrit « l’âme est une chose sacrée ! même si elle est tombée bien bas, il reste en elle un reflet de Dieu et de son Amour puisque par Amour elle fut créée. Mes enfants sont tous rois même si pour avoir erré, ils sont déchus de leur splendeur … je respecte l’œuvre et l’Amour de mon Père. Je leur laisse la conscience de leur dignité. Stella Maris

 

 

-          Si nous voulons ensemble faire avancer les progrès pour lutter contre les pathologies rares auxquelles on affecte des termes vagues tels que maladies orphelines (bien que le mot –orpheline- explique bien qu’il y a un manque évident de quelque  chose !), des maladies auto-immunes, de parkinson dégénérescent, sans oublier la vieillesse et la maladie d’alzheimer, cette partie de la population par où chacun de nous passe……

 

 

 

                Si nous voulons agir avec les jeunes, dont la plupart sont victimes d’une société où on cultive plus les images de mort que des images de vie, où les suicides sont de plus en plus nombreux et pas toujours expliqués, les emprises non maîtrisées des pratiques plus ou moins occultes, ainsi que les diverses drogues y compris les graves conséquences non dénoncées des jeux vidéo et des abus non censurés d’émissions télévisées où le « sexe » est omniprésent. (images, dialogues, certaines variétés grossières etc …)

 

Il faut accepter que le corps psycho-spirituel vienne au secours de toute science humaine non pas pour se substituer à elle mais bien pour apporter une expérience vécue de personnes à qui l’écoute, la prière et les différents Ministères de guérison, ont permis de retrouver totalement la santé.

 

            Le monde médical ne peut plus rester ignorant de ces expériences vécues aux Etats-Unis et dans le monde entier par des personnes ayant reçu un Ministère de guérison dont ils ont été les porteurs et les témoins. Ainsi nous pouvons citer encore Barbara Shlemon dans son livre où elle raconte comment elle est devenue  «  un instrument de l’Amour guérisseur de Dieu ». Dans les années 69 dit-elle : « j’ai eu le grand privilège de travailler avec le Père Francis MacNutt, dominicain à Saint Louis (Missouri), et auteur du livre Healing (Ave Maria Press, 1974). Nous avons participé à des retraites, des séminaires et des ateliers dans toute l’Amérique du Nord et du Sud, et nous y avons appris comment prier pour la guérison ».

 

            Il est indispensable de nos jours que de nouveaux projets d’aide à  la maladie, la souffrance, la solitude, la dépression, au « mal-être » de l’enfance et de l’adolescence, et à la  protection de la femme et de l’enfant soient permis !

 

            Pour cela, il est juste que les portes s’ouvrent à l’Amour offert de ceux qui bénévolement n’attendent qu’un geste pour « compatir, consoler, rassurer, accompagner et guérir ». Dans un siècle où les infirmières débordent de travail, où les maisons de retraite réduisent dangereusement les emplois, et où les familles abandonnent souvent les personnes agées en les condamnant à l’isolement et au desespoir.

 

            Comment s’étonner, dans un monde où plus personne ne prend le temps de s’aimer, s’ecouter, se comprendre, que tous les moyens soient bons pour combler les vides, les manques, et faute de savoir comment vivre, jouer avec toutes sortes de moyens qui détruisent.

 

            Comment comprendre la place accordée à la magie sous toutes ses formes, quand des millions de gens attestent dans tous les sanctuaires mariales du monde, que la Vierge apparaît, et que les voyants ont été déclarés vrais dans leurs témoignages selon des études médicales ayant attesté l’absence totale d’un quelconque déséquilibre. Mais non, l’homme est ainsi fait qu’il préférera payer des fortunes pour  des cartes, pourvu qu’on lui dise ce qu’il a envie d’entendre. Cela suffit il faut que les hommes deviennent raisonnables s’ils veulent rester  « vivants «

 

           

Si les médecins le demandent, que l’Eglise puisse donner une lettre de mission aux porteurs d’Amour et de Consolation auprès de toute souffrance non sans avoir avec eux des gens qualifiés capables et volontairement décidés à être les témoins des « rémissions, consolations, grâces de paix, diminution de souffrances ou totales guérisons » pouvant résulter de la prière de demande.

 

            Notre existence est courte et la même pour tous, pourquoi ne pas accorder d’importance à ce qui se passe dans tous les sanctuaires mariales du monde où tant de pèlerins viennent par milliers découvrir la « troublante réalité des grâces  accordées en abondance depuis le ciel » Fatima, Medjugordje, Lourdes.

 

            Il est grand temps que de connaître la vraie image de Dieu !

 

            L’image du Paradis perdu n’est que la prophétie combien réalisée et depuis des siècles de l’irrémédiable déchéance de l’homme qui veut gérer le monde sans tenir compte de Dieu : Dieu nous ayant transmis en essence ce qu’Il Est Lui-même, en tant que Bonté, Justice, Vérité et Amour. Nous aspirons naturellement à ces vertus dont nous possédons le germe mais dont la pratique est la garantie de toute sagesse. Et c’est cette sagesse, cette mesure en toute chose qui peut seule nous empêcher de sombrer dans tous les excès, toutes les démesures et entraîner le chaos.

 

            Pouvons-nous dire aujourd’hui que Dieu est responsable de nos souffrances ?ou ne sommes-nous pas les victimes de nos manques, quand nous ne sommes plus les gardiens de ce qui est juste, vrai, bon, beau  et surtout de l’amour qui manque au monde ?

 

            Dieu étant parfait, nous n’avons de Dieu que ce qui est bon, et si l’existence n’est pas celle que l’on voulait, comment d’un Dieu bon pourrions-nous recevoir une chose mauvaise ? Face à Dieu qui est Amour, l’homme est imparfait parce qu’il a perdu Dieu. L’amour humain, est un amour affectif, attaché à la personne et donc soucieux de recevoir un retour. Celui qui aime dans le but de recevoir sera parfois et même souvent déçu. Mais celui qui aime pour aimer, sans attendre parce qu’il aime l’amour pour l’amour, celui-là ne pourra jamais s’empêcher d’aimer malgré les non-retours puisqu’il le fera pour plaire à Dieu. Et Dieu le rend au centuple.

 

            Voilà pourquoi nous aimons en passant par Dieu, car cet amour nous est rendu de mille façons, et seul Dieu peut nous aimer d’un amour parfait et venir au secours de toutes nos misères. C’est pourquoi pour nous prouver cet Amour Il nous a envoyé Jésus parfaite Image du Père venu pour nous révéler cet immense Amour du Père pour tous les hommes, et par la guérison Dieu veut souvent montrer sa toute Puissance aux aveugles, aux sourds, et c’est en guérissant les malades que Jésus a voulu manifester la Gloire de Dieu Créateur en toute chose, en toute créature et donc Dieu capable du possible dans l’impossible.

   Ainsi, reconnaissons la chance d’avoir dans le monde des êtres de prière qui

appellent pour nous et pour le monde au nom de Jésus et de Marie, toute la Miséricorde Divine.

 

            Ne regardons plus les « objets » de l’Eglise, -îcones, chapelets, lumières devant les saints, comme ce que certains appellent « des bondieuseries » mais sachons que ces prières rajoutées les unes aux autres devant les îcones qui sont présence divine, sont porteuses de toute paix dans le monde, et les personnes qui les récitent par leur don de compassion et leur amour sont comme un voile qui nous apporte bien des consolations.

 

            Il est temps de nous réveiller et de croire à un Christ Vivant qui est notre aujourd’hui, notre réalité, et ce Christ nous a donné sa propre Mère comme Mère de Dieu et Mère des hommes : MARIE

 

            Ce n’est pas pour rien que la Vierge Marie très proche de ses enfants que nous sommes, appelle le monde entier à travers les messages transmis aux voyants dans les sanctuaires, appelle tous les hommes à se convertir et nous mets en garde si nous restons aveugles et sourds aux commandements de Dieu.

 

            Le paradis est là tout prêt, à celui qui veut entendre. Le Royaume de l’Amour ne se voit pas, il est une force vive que rien ne peut arrêter, il n’est pas palpable mais source des plus grandes joies. C’est la seule richesse inaltérable que rien ne peut nous enlever. L’amour n’a pas de frontières, il est universel, et il remplit le monde, il est beau, vrai, bon, juste, et quand il nous habite on se sent vivant. Même le plus petit, l’être le plus handicapé pourra resplendir de cet amour car il vient des plus petits, des plus pauvres, et il fait l’étonnement des riches qui sont souvent blasés, et les malades montrent souvent l’exemple à ceux qui sont en bonne santé.

 

            Il faut avoir été petit et pauvre pour savoir reconnaître les bienfaits de Dieu et c’est cette reconnaissance qui comme un fleuve débordant rejaillit dans la vie en explosion de Joie !  

             

 

 

 

 

 

     

 

juste un petit mot pour dire combien mon étude et mes reflexions sur la depression

ont eu l'approbation d'une psychologue - bien que je n'aie aucune formation en la matiere

LA  DEPRESSION

 

IL y a plusieurs sortes de dépression. Aujourd’hui une partie de la population jeune ou moins jeune est touchée par ce fléau du XXIe siècle qu’on appelle « dépression »

Autrefois, ce terme était un sujet tabou, il ne fallait surtout pas en parler et de nos jours le phénomène est inverse et on se demande qui n’est pas ou n’a pas été dépressif ? On peut dire je crois que ce « mal-être » est vraiment la conséquence de notre monde actuel.

Mais n’est-il pas urgent aujourd’hui de se poser la question sur le danger de se laisser aller à diagnostiquer pour soi-même ou  pour les autres un soi-disant « état dépressif », qui pour la plupart n’est pas pathologique ?

 

 

 

Que mettons-nous derrière ce  mot ? Tout d’abord connaître la définition du dictionnaire :  enfoncement de l’être. Un état mental caractérisé de lassitude, de découragement, de faiblesse ou d’anxiétés. C’est une crise d’abattement qui nous touche plus ou moins et à plus ou moins long terme ;

Si nous nous penchons sur ces « enfoncements » il est possible de les étudier simplement dans les exemples de la vie, car il est important de considérer les cas graves, qui selon le contexte de la vie peuvent devenir ou pas des vraies dépressions.

CAS TRES GRAVES : La maladie, le deuil et là nous trouvons souvent des exemples de combat admirable de la volonté de vie sur la mort. Quels peuvent être les facteurs de résistance à la maladie ou au désespoir ?

DES FACTEURS EXTERIEURS : amour, entourage, qualité des soins et valeur humaine des soignants ; facteurs affectifs non négligeables.

DES FACTEURS INTERIEURS : Force de caractère, volonté de s’en sortir pour soi, pour les autres. L’amour des siens – être digne pour eux, ne pas être un poids et offrir la douceur, la résignation souriante parce qu’on est aimé. Parce qu’on ne veut pas voir ce qu’on aime souffrir de notre propre souffrance.

ET LA FOI : espérance d’une continuité, absence de crainte, d’inquiétude, car la Foi est assurance de ne pas être seul et que le ciel vient sans cesse remédier à l’impossible. En ce la réside la force de la Foi : pouvoir croire à l’impossible ou la grâce de pouvoir supporter un état de souffrance. Croire à l’intercession des Saints, des personnes qui nous ont quitté mais dont l’amour demeure présent, vivant, agissant dans l’invisible de nos vies.

 

EVENEMENTS DOULOUREUX EN SITUATIONS :

-       absence de travail, logement, nourriture

-       départs, séparations, divorces,

-       conflits familiaux, familles déchirés

-       blessures de l’enfance, de l’adolescence

-       incarcérations

-       cas de dénuement, d’abandon et donc souvent la perte de la dignité qui mènent à des conséquences inévitables telles que : suicides, drogue, délinquance, et violence de toutes sortes

 

 

L’être est « enfoncé » parce qu’il y a choc émotionnel ; un ou plusieurs courts-circuits dans la vie, la tête et le cœur. Il y a cette « panne » de tout l’être si mal comprise de nos jours.

Alors que dire dans de telles épreuves ? On va bien souvent trop vite dans le choix des solutions souvent médicales, et la psychothérapie n’est pas accessible forcément. Nous sommes tous quelque part responsables et il faut être à « l’écoute »

Savoir aller vers ceux qui vivent ces épreuves dans un désir de simple présence « vous n’êtes plus seule, je suis là » - Un désir d’écoute, de compréhension. Mais dans ces instants avoir conscience que des vies fragiles peuvent dépendre de notre prudence dans le choix des mots. Et le moindre regard, le moindre geste comptent et chacun des mots prononcés peuvent redonner la vie ou faire chavirer.

« CES DEPRESSIONS » aujourd’hui deviennent il est vrai la conséquence inévitable d’un monde où Dieu est absent et où toute chose vaine devient un dieu

 

QUE SE PASSE-t-IL EN NOUS ?

La dépression c’est refuser le combat, subir la vie, c’est tout lâcher. C’est éprouver un sentiment de non existence ou ne pas savoir vraiment ce que l’on veut. C’est un état parfois « enkysté » de « non-dits » de situations mal vécues et non exprimées. Un sentiment d’abandon à l’origine d’une mauvaise naissance, d’un non désir des parents connu ou inconnu de nous.

Une frustration de paternité ou de maternité. Le manque souvent dur à vivre d’un père ou d’une mère absents ou non attentifs à nos attentes.

L’absence d’un regard, d’une écoute à un moment de notre vie où tout se décide ; des mots qu’on attendait et qu’on n’a pas entendus :

« vas-y fonce ! je crois en toi – aies confiance, je suis avec toi ; Trouve ta place ; mérite ta liberté ; combat et accepte de combattre ; ne crains pas les moments de doute, de crainte, d’angoisse ou de peur car ils n’existent que pour te déstabiliser ou t’aveugler ; choisis le chemin de tes meilleurs élans et fonce car c’est le bon chemin de choisir de vivre pour aimer la vie et être aimé.

La dépression, c’est un moment où tout bascule. Elle n’est pas forcément un échec, un terminus où tout le monde descend. Elle est ce tournant qui t’amène au carrefour des chemins. L’un mène à la vie et l’autre à la mort. C’est le moment où Tu dois te tourner vers Dieu qui t’appelle et Il t’appellera de bien des façons. A toi de voir, d’entendre car Il se sert de tout pour nous ramener à la vie.

 

Laisse derrière toi tout ce qui t’a manqué et écoute ceux qui te viennent en aide. Ils ont été choisis pour toi. Une fois que tu connais l’origine de ta souffrance tu as deux choix. Ou bien tu regardes en arrière et tu te noies en criant à l’injustice, au désastre, ou bien  tu regardes en avant là où la lumière t’appelle. Car la vraie paternité et la vraie maternité t’attendent depuis longtemps. La Foi de croire aux richesses qui t’habitent, à la capacité d’être aimé et de pouvoir aimer à nouveau et d’être aimé.

Il y a en toi une voix que tu peux entendre, car ton âme est cet autre toi-même qui t’appelle à vivre autre chose. Elle est une autre aspiration à exister vraiment. Ton âme est dans ton cœur de chair, un autre cœur plus profond plus enfoui, caché au cœur du Père dont tu as reçu toute ressemblance.

Alors quitte ta dépression comme on quitte un manteau de tristesse. Oublie le mal qu’on t’a fait. Le temps passe et il efface tout même ce qui a pu te blesser car personne n’échappe à la blessure du prochain : un coup c’est toi, un coup c’est moi, un coup ce sont les autres.

Arrête, ne te lamente plus ça ne sert à rien. Combat et pardonne car celui ou ceux qui t’ont manqué d’amour ont pu eux aussi s’enfermer en eux-mêmes dans ce vieil habit de l’humanité qui nous recouvre tous : l’indifférence, les passions, les émotions, les haines, les amertumes, celui qui nous sépare d’un Père dont l’Habit est blanc comme neige et l’Amour sans défaut.

Au carrefour de nos vies quand notre orgueil, notre amour- propre n’ont plus assez de force pour nous sortir de notre isolement,

Au carrefour de nos vies, il est une douleur à laquelle personne n’échappe en son temps car chacun à sa « croix » à porter, c’est que notre existence ne sera jamais exactement comme on l’aurait voulue.

Mais cette douleur, ces épreuves ne doivent pas aboutir au « lâcher prise » à la déprime, au seul recours de la médecine, pour oublier, ne plus penser, ne plus réfléchir, dormir ou refuser de voir la vérité en face, notre vérité, ta vérité. Tous ces faux chemins de la drogue, cigarette et autres, pour enfermer notre colère, notre haine, ou notre violence, sont autant de fausses routes qui prouvent que tu as perdu la Source de la Vie, de Ta vie. Oui Dieu est ton Père, et notre Père à tous et Il y a toujours un tournant où Il nous attend. Mais en bon Père Il n’exige rien, Il attend car sans un libre retour vers Lui, volontaire, plein d’attente, Il ne répondra pas. C’est l’ultime instant de la reconnaissance de chaque homme sur la terre avec son Dieu. Et il faut quelquefois que plus rien nous semble possible pour oser crier vers l’Unique le Seul Dieu et Père qui peut tout pour nous. Il faut crier vers le ciel, car c’est là que ton Père t’attend. Et ce retour, a déjà été préparé par Jésus qui sur sa Croix s’est tourné vers le Père pour lui demander de nous ouvrir ses bras : « Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font … »

C’est en Lui qu’est la vraie vie, dans l’Esprit et non dans la chair, c’est-à-dire qu’en pensée tu dois croire en Lui et son Esprit viendra en Toi pour te faire renaître à la vie.

Alors tu renaitras et ta vie aura un sens et ces paroles que tu attendais, tu les entendras à nouveau car Dieu fait l’impossible pour celui qui l’appelle « Abba » « papa ».

Ce n’est pas toujours de la façon dont tu auras demandé que tu seras exaucé, mais Dieu te donnera toujours ce dont tu as besoin pour un plus grand bien. C’est pourquoi Jésus a dit « mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins »

C’est ainsi que tu repartiras à Zéro et Il te dira tout au fond de toi : « vas-y, fonce"