MES  PENSEES

 

Aimer

Il ne doit pas y avoir un intérêt à aimer que celui de pouvoir le faire …

Le Bon rire

Il transforme les regards en lumière et il se communique sans gène. Il donne du bien-être, attire. Il est clair et transparent comme une goutte d’eau qui rafraîchit.

Un tunnel

Un tunnel  aboutit forcément à une sortie et si sa longueur nous semble interminable comme les épreuves de nos vies, quelle merveilleuse invention de l’homme pour traverser les montagnes. Un tunnel est construit dans le rocher et si l’on est un moment dans la nuit, c’est pour jaillir de l’autre côté dans la lumière.

La Nuit

La nuit, doux moment où l’homme doit se reposer, bienheureux instant qui oblige au sommeil ! Quand le corps s’endort et que nos yeux se ferment, notre âme trouve enfin un temps pour s’éveiller. C’est dans ce léger souffle où l’esprit se repose que réside l’essentiel. Là dépouillé du monde, tout l’être est immobile et dans son inconscient son cœur vit et palpite au rythme de la vie. Tout le secret est là : non ! n’aie pas peur de la nuit, car elle est la lumière de ton cœur.

Le vrai Amour

Aimer pour le bonheur d’aimer, aimer l’amour pour l’amour, c’est choisir de donner à l’amour tous les visages : aimer en tous lieux, et même de loin. Car dans les puissances de l’amour il n’y a pas de frontières. Il se suffit à lui-même et il est indispensable à la vie. Il est comparable à un souffle qui nous habite et qui rejaillit sur tout ce qu’il touche.

Il a tous les visages et toutes les formes : il attire comme un aimant et fascine comme un feu. Il réchauffe les cœurs les plus froids et il fait fondre les cœurs les plus endurcis. Rien ne lui résiste et il va jusqu’au bout pour se donner. Il est universel cet Unique Amour accessible à tous. Il est donné à chacun  d’aimer pour aimer.

La richesse

Certains font des merveilles avec des riens et d’autres ne font rien bien qu’ils aient tout reçu.

Exister n’est pas vivre

On peut dire de quelqu’un qu’il existe mais qu’il n’est pas vivant. La vie est une relation, un échange, un mouvement d’un être à un autre. Si deux personnes se disent bonjour et se tendent la main, il n’y aura vie que si l’on met tout son cœur dans le geste, Il en va de même du regard. Il peut être si vide de toute émotion et marquer l’indifférence ! Alors que dans l’amour, le cœur habille la pensée, la lumière qui jaillit dans les yeux est ce message du cœur dont la source est dans l’âme.  Mystère de la vie, invisible fontaine de lumière jaillissante, qui illumine les visages d’une lumière céleste venue des profondeurs…………….

Les êtres de lumière

Si tu rencontres alors sur ton chemin ces êtres de lumière, si tu te sens heureux, si tu sens comme une paix envahir tout ton être, tu sais qu’il faut les suivre. En les regardant vivre, tu comprendras « le mystère de la présence ». Elle traduit l’inexprimable, elle est ineffable douceur de celui qui se contente d’être là. Totalement habité de l’amour qu’il a trouvé, il n’y a plus en lui d’agitation, il n’a plus à chercher au dehors ce qui était en lui-même. Il ne craint plus le monde et Dieu est dans son âme le Lieu Saint où il se repose. Et quand il parle tout est douceur et si à la parole il ajoute le geste, c’est un baume d’amour qui vient et qui se donne. Et Jésus attirait ainsi à Lui tous ceux qui voulaient être consolés, rassurés et guéris. Il a fait des disciples, qui comme Lui se donnaient par amour et aujourd’hui encore Jésus est parmi nous.

Abondance ou Pauvreté

Il arrivera ce jour où malgré l’abondance tu n’auras toujours pas trouvé le bonheur. Tu comprendras qu’il ne faut pas posséder la terre entière pour le trouver. Tu sauras aussi que le plus riche est celui qui n’a rien, car son unique trésor est là où est son cœur. Tandis que le riche est pauvre de ne plus entendre les battements de son cœur.

La Création

La Création nous transporte dans sa contemplation naturelle, elle nous ramène au Créateur. Il se donne à travers ses Œuvres et la nature respire et vit de la vie même de Dieu. Il suffit de  la contempler et elle nous montre l’exemple. Le soleil réchauffe et fait croître. La pluie arrose la terre et celle-ci nourrit les plantes, les arbres et les fleurs. Et nous aussi nous dépendons les uns des autres ..

Le Grand arbre

IL est pour moi le symbole de l’immuabilité, l’abandon à la Providence.

L’immuabilité du grand arbre majestueux et rempli de paternité , planté là, façonné par les saisons, nourri dans ses racines et rafraîchi par la pluie … quel exemple ! L’arbre tend vers le ciel, et son feuillage nous abrite comme un bon père nous offre son refuge.

L’arbre est silencieux, immobile, abandonné. Son unique but : exister, apporter de la fraicheur, nous protéger du soleil, donner ses fruits, ou même descendre jusqu’au sol ses branches comme un bon serviteur.

Ainsi dans le silence, je m’arrête, j’observe et je respire la vie qui est devant moi. Si l’arbre vit, je vis aussi parce que j’ai mis en lui toute ma reconnaissance. En Lui je reconnais un divin cadeau.

La Vie

Ce ne sont pas l’action ou l’agitation qui prouvent que l’on est vivant. La vie est toute autre :

Elle se manifeste dans le silence, elle parle en nous quand nous nous taisons. Elle est un souffle quand nous ne bougeons plus. Pour se sentir en vie, il faut s’arrêter et si l’on veut entendre il faut se taire.

Le silence t’apaise

Tu entends dans le silence

Comme un soupir chargé d’amour

Un appel inconnu profond

Une invitation irrésistible à la paix à la douceur

Tu fermes les yeux

Et tu vois avec les yeux du cœur

Il y a un autre chemin, un autre monde

Une vie dans l’esprit

Où ton être tout entier

Peut se reposer.

 

« La Maman rassemblant les enfants  autour d’elle, joignait les mains et fermait les yeux pour la prière …..

« La petite Jeanne impressionnée, regardait le visage de sa mère, tourné vers l’intérieur, ouvert sur l’invisible. Elle apprenait ainsi qu’il existe des espaces intérieurs, des plages de lumière, plus vastes encore que la baie du Mont Saint-Michel, et si lumineuses qu’il fallait fermer les yeux pour les voir … » (Jeanne Jugan : Le desert et la rose) Desclée de Brouwer

Dieu Amour

Un Cœur dans un corps

Une âme dans un cœur

Un Esprit dans une âme

Un Dieu Amour  investi Corps, Ame et Esprit

Tout au fond de nous

 

 

Trouver Dieu

Pour chercher un trésor

Il faut une âme d’enfant

Car lui seul s’émerveille à l’idée du trésor

Lui seul garde confiance

Même dans l’impossible

Et enfin, il n’est rien

Rien qu’un petit enfant

Qui se confie en tout

A un Père très aimant

 

La Pensée

La pensée a la durée de la vie

La parole véhicule la pensée

L’écriture la fixe pour toujours

Les idées pour les dires sont infinies

Mais le temps pour les dire est une chose rare…

La Vraie Vie

La vraie vie demeure cachée dans l’invisible afin de n’être pas souillée par ce qui est beaucoup trop visible pour être « vrai »

L’être humain

Ainsi sommes-nous, dans le sein maternel, la plus grande œuvre après la Création, qui prenne vie dans l’union de cellules infiniment petites où tout est déjà inscrit pour donner « l’être humain »

La mère de famille

La mère de famille n’est pas « rien » ni « personne » elle est au contraire la vie dans la maison, grandiose dans la multitude de gestes quotidiens que personne ne voit. Plus ces gestes sont infimes et plus l’amour de celle qui les faits est  immense  dans sa gratuité.

La Mère et l’enfant

De jour comme de nuit, elle est prés de l’enfant, par ses gestes ses regards, elle l’entoure de tendresse. Dans ses mains tout se crée et prend vie. En silence elle perçoit les moindres cris du cœur. Attentive elle écoute et chaque mot est pour elle comme les mains du potier. Elle façonne en aimant un être tout entier.

La Femme

C’est pourquoi la femme est ce moule fragile et c’est dans ses bras que repose le monde.

La maternité

La maternité est la grâce d’aimer, dorloter, faire grandir. Tout enfant qui reçoit cet amour reconnaît pour mère celle qui le prend sur son cœur.

Mettre au monde

Il y a un temps pour mettre au monde et un temps pour donner la vie.

Le mot qui fait vivre

Même s’il n’y a qu’un mot, il faut oser le dire, l’écrire. Il est un Dieu d’amour qui est venu sur terre pour être la Parole d’où jaillit la vie. C’est de Lui qu’il nous est donné d’annoncer Sa Parole. Tout ce qui vient de nous, c’est Lui qui nous le donne pour un  plus grand bien.

Il faut vivre pour aimer l’Amour

La vie est avant tout un élan, un mouvement, un désir jamais satisfait de vouloir vivre pour aimer. Car c’est l’amour lui-même qu’il faut aimer et c’est autre chose de vouloir aimer quelqu’un en particulier. Je ne dis pas que ça n’est pas de l’amour mais souvent on ne sait pas faire la différence entre le sentiment qui veut posséder ce qu’il aime et le fait de vouloir aimer sans faire de sentiment ! Peut-être difficile à comprendre une telle phrase ! Mais il est plus facile de dire qu’aimer pour soi nous entraîne en général vers beaucoup de déceptions alors qu’aimer les autres pour eux-mêmes c’est se battre pour que l’amour existe partout.

 

L’ÊTRE OU LE PARAÎTRE

Dans notre vie nous ne sommes biens souvent que des acteurs sur scène. Nous endossons des rôles et préférons le « paraître » ! Pourquoi ? Nous nous construisons un personnage en face des autres ! Pourquoi ? : la peur d’ « être » en vérité soi-même, la peur du jugement, de ne pas être à la « hauteur » de qui ? de quoi ? C’est cela le non-amour de soi ! Savoir s’aimer est le premier acte de charité qui veut que reconnaître nos faiblesses c’est encore mieux accepter celles des autres. Alors pourquoi ne pas nous montrer dans notre vérité ? Car c’est cette simplicité de l’être que nous sommes, de se montrer en toute humilité avec nos qualités et nos défauts, qui permet à celui qui est en face de devenir aussi lui-même parce que dans la vérité, il n’y a plus à juger, plus rien n’est caché et l’amour du prochain n’est possible qu’en sachant combien nous sommes les premiers victimes de nos erreurs !

« Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés … »

 

L’AUTEUR

Dans une pièce de théâtre, les acteurs nous communiquent l’expression authentique d’un être vrai qui ne se montre pas et qui est l’auteur.

L’auteur se sert de costumes, de personnages, pour nous exprimer sa vérité et sous la forme de tragédies, comédies ou autres, il nous transmet à sa façon sa pensée à ses risques et périls.

LES ACTEURS

Une fois débarrassés de leurs costumes de scène, ils redeviennent eux-mêmes mais qui sont-ils au juste, après avoir joué ? Combien resteront cachés dans les coulisses de leur existence ? Il est troublant de constater que le théâtre a bien souvent servi à dépeindre les travers des hommes, et mis en périls ceux qui osaient chercher la vérité ou la laisser entendre. Et quelle contradiction de pouvoir penser que si dans nos vies il est plus fréquent de jouer un personnage, il arrive que sur scène, sous prétexte de jouer on dise la vérité !

 

C’EST POURQUOI !

C’est pourquoi, il est bon de nous arrêter sur nous-mêmes pour nous demander si au centre de notre existence nous avons été celui ou celle que nous voulions devenir. Nous pourrions méditer longtemps cette phrase du Pape Jean Paul II : « si vous devenez ce que vous deviez être, vous enflammeriez le monde ! ».

 

L’AUTEUR

L’auteur choisit sa vérité profonde en se servant des autres. Il enrichit le monde de sa propre expérience, il « met au monde » des mots qui bousculent, réjouissent. Il invite au partage de sa vie, de ses œuvres ou les soumet sans peur à la critique, à tout jugement. Parce qu’il sait exister, il est un homme vivant. Peu lui importe ce qu’on dira de lui, son courage il le trouve dans sa liberté. Nul ne peut savoir la portée du dialogue. Si la parole est bonne, elle peut toucher les cœurs, changer des destinées sur un mot, une phrase. En l’absence d’audace, bien des dons et talents restent profondément enfouis.

Et la Vérité de Dieu passe par notre désir de vérité, et la liberté d’ « être » dont Il se sert pour faire de nous ses instruments au service de l’amour, de la joie, et de tout ce qu’Il a mis de Beau dans la vie pour l’amour de nous.

 

LA  RÉALITÉ

Si dans la comédie, existe la censure, elle est encore plus dure dans la réalité. Par peur d’être jugés, nous construisons une fausse réalité. Par peur de dire, de blesser, de craindre les conséquences, la relation humaine reste aujourd’hui le lieu d’une triste représentation. Depuis le regard en passant par l’oreille et pour finir nos corps, tout nous porte au « paraître » et quand le costume choisi est mal adapté, c’est alors que le monde meure faute de vérité !

 

POURQUOI  S’ÉTONNER  PARFOIS  D’ÊTRE  SI MAL ?

 

Dieu veut la paix en nous, et souvent nous ne l’avons pas écouté. Alors pourquoi nous étonner d’être si mal ? Trouvons en nous ce désir d’amour qui nous guide et entendons la Parole de Jésus : « …Avec l’Amour j’ai vaincu le monde … ». C’est le seul élan, la seule direction, et l’unique motivation qui nous mène au bonheur. Oui Jésus a dit aussi : « Je suis l’Alpha et l’Omega », « le Commencement et la Fin.. ». Nous devons comprendre combien Il est notre Commencement car notre vie n’est rien d’autre qu’un don de l’Amour de Dieu qui à tout moment peut ne plus permettre ce « cadeau du ciel ». Comment expliquer ce mystère de la joie qui émane de certains hommes handicapés dans leur vie, et d’en voir d’autres désirer la mort alors qu’on leur a tout donné ? Là est bien le mystère de l’ « être » qui est « vivant » , qui transmet du regard une puissance de vie et de joie malgré la maladie, et de celui dont la bonne santé du corps n’a pas permis qu’il se sente « vivant » !

 

LA  GENĖSE

Cet élan vital, ce souffle qui habite en nous depuis le commencement, Dieu l’a insufflé dans les narines d’Adam. Selon la Genèse, à la chair Il a ajouté le Souffle de la Vie. Là se trouve l’origine de notre vie dans la chair qui est « existence » et notre Vie dans l’Esprit, qui est « le Souffle de Vie, Source d’Amour, Source d’Eau Vive ».

Gn 2,7 – « …Alors Yahvé Dieu modela l’homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l’homme devint un être vivant… »

 

Il FAUT  LAISSER  DIEU  EXTIRPER  DE  NOTRE  EXISTENCE  LES  TRÉSORS DE  LA  VIE

Ainsi : «  fais la place en toi, et si tu souhaites que la grâce fasse jaillir tes désirs de joie, d’amour et de paix qui sont restés enfermés au fond de toi, prisonniers de tes choix, des évènements de ton existence, laisse Dieu agir en toi » Il a dit : « demandez et vous recevrez » mais sachons lui demander de choisir pour nous, Lui qui nous a faits et qui sait tout.

Alors, fonce, lance- toi car tu n’as rien à perdre et tout à gagner ! Reconnais que Dieu est Dieu et tu deviendras toi, l’unique merveille aux yeux de Dieu, le Père de ton âme.

NOTRE  ÂME

 

Notre âme est cette pierre précieuse qui renferme le souvenir inaltérable du don de Paternité divine qui nous a faits semblables à Dieu. Bien plus que ça, C’est Dieu qui « est en nous tout entier, tout lui-même ». Il n’attend qu’un « oui, je crois » pour se manifester et Il attendra le temps qu’i faudra car dans sa grande Miséricorde, Il nous a laissés libres de lui dire « oui ou non ».

Il ne dépend que de toi de comprendre que le mal être vient du combat entre ce que désire ton âme et les tentations de l’existence qui sont un faux miroir pour te faire tomber. Que tu le veuilles ou non, Dieu est en toi, et Il se montre tant de fois quand Il te protège de toi-même et des dangers de l’existence. Mais il t’aime malgré toi, et peu importe ce que tu as fait pourvu que tu te tournes vers Lui et que tu le reconnaisses comme un Bon Père.

Alors, Notre Père n’a pas de plus grande joie que d’ouvrir ses bras à la brebis égarée qui comme l’enfant prodigue demande humblement pardon et se jette dans les bras d’un Père aimant qui organise un banquet pour fêter le retour de son enfant perdu et retrouvé. Voilà ce que veut dire cette parabole de l’Ecriture qui appelle chaque homme à se sentir aimé malgré lui.

 

UN MYSTĖRE  D’AMOUR  AU  FOND  DE  NOS  CŒURS,  PRÉSENCE  D’UN AUTRE,  D’UNE  AUTRE  VIE  CACHÉE  AU CREUX  DE  LA  NÔTRE

Dans le silence cette Vie se fait conscience, voix qui nous parle, se fait entendre. Cette autre vie en nous est cet amour caché dont l’unique chemin est de vouloir se laisser aimer pour pouvoir ensuite déborder de cet amour sur les autres.

 

GÉTSÉMANÌ

Dans le torrent de larmes mêlées de sang que Jésus a versé à Gétsémani, il est une larme pour toi et dans le creux de sa main Jésus avait déjà inscrit ton nom, pour que du haut du ciel le Père te connaisse et te pose sur son Cœur. Et ce manque d’amour que tuprends pour un vide n’est rien d’autre que l’appel du Père…. On ne comprend pas toujours ce vide mais en fait c’est notre âme qui aspire à reconnaître le Souffle qui l’a fait naître avant d’être déposé dans notre corps de chair comme Jésus a été déposé dans la crèche.

… Tandis que la raison s’oppose à ces pulsions originelles de notre Commencement, l’Esprit en nous Souffle de Vie, chuchote à notre oreille la connaissance de notre naissance dans l’âme du grand désir de Dieu sur nous. C’est pourquoi, pour chacun « il y eut un soir, il y eut un matin.. » c’est notre commencement. De toujours nous appartenons à Dieu et Il veut être notre Commencement et notre Fin.

 

CAR L’AMOUR ÉTAIT DIEU ET DIEU ÉTAIT L’AMOUR

Ainsi l’amour peut exister sans la chair. Il est à lui seul, la vie et donc il sera éternel et celui qui a l’amour a la vie et donc possède déjà l’éternité. Ce qui est invisible deviendra visible et la mort n’est que le passage à la vie comme la Passion de Jésus Amour des hommes est devenue Résurrection pour une vie éternelle.

ON NE PEUT PLUS SE TAIRE

On ne peut plus se taire, il faut redire aux hommes de croire en un Amour Unique qui s’est donné au monde. Que l’unique chemin est celui d’un amour partagé entre un homme et son Dieu, La relation unique d’un mouvement descendant et d’un mouvement ascendant dont le centre est la croix. De ses deux bras ouverts le Christ embrasse le ciel et la terre. Il est venu sur terre pour que l’homme monte au ciel. De son Cœur transpercé Il a donné à l’homme la connaissance de Dieu et le don de la Foi. C’est ainsi que  tout homme sur la terre, quelle que soit son existence, restera toujours un enfant de l’amour et pourra dans la joie se reconnaître enfant prédestiné, voulu par Dieu pour être à son Image et à sa Ressemblance, pétri d’amour. A cet argile pétrie dans une douceur extrême il manquera le levain  pour que soit accomplie la Parole du Verbe qui dans sa chair a pris tous les fardeaux des hommes. Il suffira d’un « oui » à chaque fois prononcé pour qu’une âme de  plus retrouve le goût du paradis perdu.

Alors me diras-tu, tu comprendras la crèche. Et Noël n’est rien d’autre que cet instant d’éternité  où ton cœur de pauvre est cette simple étable où ému et aimant ton Père Créateur pardonnant tes oublis et tes ingratitudes dépose passionnément Jésus Amour dans ton cœur.